Nous aurons battu le pavé

De tant de bonnes intentions

Pour l’ambition d’être soi même

Et suivre une simple intuition

Découragés les soirs de flemme

Essoufflés avant d’arriver

Nous regrettons d’être à la traîne

En cherchant quelque volonté

Il n’est pas question de s’enfuir

Ni de couvrir nos retards

Il n’est pas question de paraître

Même si nous tentons de réduire

Les kilomètres qui nous séparent

De ceux que l’on voulait être

Nous pourrons toujours courir

Nous pourrons toujours courir

Contre le vent et ses mystères

Pour nos envies de devenir

Après les plaisirs éphémères

Nous pourrons toujours courir

Il n’est pas question de s’enfuir

Ni de couvrir nos retards

Il n’est pas question de paraître

Même si nous tentons de réduire

Les kilomètres qui nous séparent

De ceux que l’on voulait être

Nous pourrons toujours courir

Nous voudrions être modestes

Arrivés à destination

Tout en comptant ce qu’il nous reste

Pleurer sur nos désillusions

Si l’important c’est de partir

Même sans connaître la direction

Simplement suivre nos désirs

Sans trop se poser de question

Nous pourrons toujours courir

Il n’est pas question de s’enfuir

Ni de couvrir nos retards

Il n’est pas question de paraître

Même si nous tentons de réduire

Les kilomètres qui nous séparent

De ceux que l’on voulait être

Nous pourrons toujours courir

Et si l’on ment comme on respire

Les bras toujours plus grands ouverts

Pour se sentir libre comme l’air

Est-ce qu’après le dernier soupir

Nous pourrons toujours courir ?

(Nicolas Vitas / Nicolas Vitas - Gérard Védèche)